Sophie et Marc partageaient leur vie depuis déjà sept ans. Ensemble, ils vivaient une belle histoire d’amour, un amour qui ne cessait de grandir au fil des années. Ils s’étaient mariés à l’automne et leur voyage de noces aux Iles Turquoises lui avait confirmé qu’elle désirait terminer ses jours avec cet homme qu’elle chérissait et qui le lui rendait bien. Le grand respect qu’il lui témoignait continuellement l’avait mise en confiance dès les premiers jours. Or, depuis quelques temps, cette fantaisie lui revenait souvent à l’esprit. Pour lui démontrer son amour et sa reconnaissance, elle voulait lui appartenir pleinement ; être sienne totalement, corps et âme.

Lorsqu’elle lui révéla son fantasme, il en fut touché, ému par tant d’abandon de sa part. Ce n’était pas seulement faire de la sexe cam en direct, mais plus encore
Bien que leur vie sexuelle, durant toutes ces années de vie commune, les comblait mutuellement, ils ne détestaient pas tenter de nouvelles expériences. Il leur arrivait souvent de faire l’amour plusieurs fois par jour, et souvent de six à dix fois par semaine. L’attention particulière qu’il lui portait durant ces moments d’extases faisait fondre toute pudeur. Toujours empreintes de tendres caresses amoureuses, leurs étreintes se terminaient régulièrement par une jouissance pleinement partagée, sinon l’autre redoublait d’ardeur. Entre eux, la routine n’existait pas. Elle avait expérimenté avec lui des positions et des caresses si intimes qu’elle n’aurait jamais cru possibles, et même découvert les joies du sexe anal. Quelques fois, il leur arrivait même d’inviter des amis, hommes et femmes, à se joindre à leurs ébats et ma foi, elle en avait retiré beaucoup de plaisirs. Sa confiance inébranlable en lui faisait qu’elle n’éprouvait aucun malaise à savoir que d’autres femmes puissent le faire jouir, et qu’elle puisse être partagée avec d’autres hommes. L’amour profond et véritable qui les unissait transcendait le sentiment d’exclusivité. Elle y voyait plutôt un accomplissement, une symbiose des sens qui les amenait tous les deux à d’autres niveaux de complicité.

Mais, cette fois, elle voulait se dépasser, pousser les limites de leur communion sexuelle encore plus loin. Elle désirait s’abandonner à lui corps et âme. Ils en avaient discuté sérieusement, pour finalement convenir qu’il lui banderait les yeux et qu’elle accepterait de se soumettre en toute confiance à ses moindres fantasmes. Il ne lui révélerait aucun détail de son plan, de sorte qu’au moment voulu, elle en aurait la surprise. C’est d’ailleurs ce qui l’excitait le plus dans l’affaire.

Pendant toute la semaine, une certaine tension mêlée d’excitation grandissait en elle au fur et à mesure qu’approchait la date prévue. La nuit, elle en rêvait si fort qu’à son réveil, la moiteur de son sexe révélait une excitation sexuelle si grande, qu’elle ne pouvait s’empêcher de le réveiller pour lui faire l’amour. À chaque jour d’attente, elle se surprenait à vouloir baiser avec d’autant plus d’ardeur qu’elle sentait la date fatidique arriver. Elle se sentait chaude et terriblement surexcitée à l’idée de devenir pour une soirée son esclave sexuelle. Elle souhaitait qu’il se satisfasse pleinement d’elle, des heures et des heures durant, pour assouvir cette profonde et lancinante excitation sexuelle.

Le jour venu, sa chatte ne cessa de se liquéfier. Elle avait beau se masturber, s’enfoncer un gode jusqu’au fond des entrailles, par tous les trous, rien n’y faisait. Elle s’imaginait tout ce qu’il pourrait lui faire faire, avec son consentement total il va de soi. En fait, que ferait-il pour la surprendre, pour l’amener à ce niveau d’intensité orgasmique tant souhaité ? Quoiqu’il en soit, l’attente en vaudrait sûrement la chandelle, se plaisait-elle à croire.

Suivant leur entente, elle se vêtirait dans la chambre à l’étage pendant qu’il préparerait le salon. Ensuite, il viendrait la chercher, lui banderait les yeux et l’entraînerait jusqu’au salon. C’est là que tout se passerait. Mais, elle n’en savait pas plus. Seule dans sa chambre, elle enfila, comme prévu, des bas résilles retenus par un porte-jarretelles, un minuscule thong ficelle et une robe noire moulante et outrageusement sexy, qui lui arrivait juste à la hauteur des fesses. En s’apercevant dans le miroir, elle pressa ses seins nus sous sa robe et se trouva elle-même terriblement aguichante. Elle se retourna, se pencha légèrement vers l’avant, et par-dessus l’épaule, elle devina son derrière indécent, bien mis en évidence par la trop courte robe. Elle s’assit sur le rebord du lit, pour accrocher un bracelet à son pied droit et elle glissa…